Plan d'actions
Découvrez l'état d'avancement de la stratégie agricole et alimentaire de la Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.
1. Appui au renouvellement et a la préservation des moyens de production
Entre Bièvre et Rhône est un territoire agricole où plus de 50% de sa surface est valorisée par l’agriculture.
Les paysan(nes) et leurs salarié(e)s, leurs savoir-faire et leurs collectifs, les espaces agricoles, les bâtiments et outils d’exploitations, les cheptels et cultures constituent les moyens de production agricoles du territoire d’EBER.
On compte 401 exploitations agricoles en 2020 (RGA) mais ces exploitations sont en diminution (-28% en 10 ans). La population agricole vieillit ce qui pose la question du renouvellement des générations (19% des exploitants ont plus de 60 ans) et de la transmission des exploitations (1 exploitation sur 3 n’est pas reprise).
Malgré des qualités indéniables (localisation géographique, accessibilité, bassins de distribution, diversité des productions possibles…), le territoire d’EBER semble souffrir d’un manque de popularité auprès des porteurs de projet à l’installation.
Le territoire connaît une consommation de foncier agricole de 65,5 ha/an alors que la recherche foncière ne diminue pas que ce soit pour de la confortation ou de l’installation.
Sur ce territoire, cette consommation foncière à plusieurs causes :
- L’artificialisation (activités économiques, logements, infrastructures) ;
- Les activités d’agréments et/ou de loisirs (accueil d’un cheval…) ;
- L’enfrichement : rétention foncière, déprise agricole.
EBER va lancer l’élaboration de son Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUI) et des communes ont souhaité agir sur ce sujet comme la commune de Saint-Prim via la création d’une Zone Agricole Protégée (ZAP).
Sur EBER, les emplois induits par l’agriculture sont importants (1 129 ETP en 2020) du fait de la présence de filières employeuses (arboriculture et maraîchage). La main d’œuvre salariée représente près des 2/3 des emplois agricoles (permanents ou saisonniers) mais les exploitants rencontrent des difficultés à recruter du fait d’un manque de vocations, d’attractivité, de motivation ou bien de qualifications. Cette situation peut entraîner sur certaines filières des pertes économiques (fruits laissés sur l’arbre) voire la remise en cause à terme de certaines cultures.