Plan d'actions
Découvrez l'état d'avancement de la stratégie agricole et alimentaire de la Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.
2. Renforcement de l’ancrage territorial d’une activité agricole rémunératrice
Sur EBER, l’agriculture est une activité économique importante pourvoyeuse d’emplois et de savoir-faire non délocalisables qu’il est important de conforter.
La diversité de ses productions (fruits, légumes, fromages, vins, viandes, céréales…) et de ses filières (longues, courtes, bio, conventionnelles...), ses entreprises et outils de transformation, son bassin de population, sa localisation (proximité de plusieurs métropoles) font d’EBER un territoire à potentiel.
Les chaînes d’approvisionnement sont aujourd’hui majoritairement longues et intègrent de nombreux intermédiaires. Simplifier et raccourcir la logistique et l'achat alimentaire doit permettre de réduire l’impact environnemental tout en dynamisant l’économie locale et en regagnant la confiance des consommateurs.
La création et le maintien de la valeur ajoutée sur le territoire nécessite une consolidation des filières existantes (fruits, élevage, céréales) et le développement/la structuration de filières de diversification encore minoritaires (légumes surgelés, Bas Niveaux d’Intrants…) mais participant à la résilience alimentaire du territoire.
Cet ancrage et cette création de valeur ajoutée doivent s’appuyer sur la présence d’outils (transformation, stockage-conditionnement, logistique, vente) et de partenariats (industriels, monde de la recherche/enseignement, coopératives…) permettant de développer les expérimentations, les innovations et les marchés.
Ces démarches de filières doivent être pensées en cohérence avec les politiques agricoles des territoires/métropoles voisin(e)s et plus largement du département de l’Isère (via notamment le Pôle Agroalimentaire) et de la région Auvergne Rhône-Alpes.
La relocalisation de l’alimentation doit se faire en s’appuyant sur toutes les agricultures et les savoir-faire du territoire dans l’optique de nourrir la population locale, d’approvisionner en produits agricoles locaux (c’est-à-dire au plus près de chez soi) les professionnels de l’alimentation (commerçants, artisans…), les IAA ainsi que la distribution.
Les démarches en vente directe se développent (vente à la ferme, magasins de producteurs, marchés, AMAP, drive, casiers…) afin que le consommateur achète son panier alimentaire en circuits courts. Cependant, un travail important de promotion/communication/structuration est à mener car, même si les perceptions des consommateurs évoluent, les habitudes d’achat des habitants d’EBER sont encore fortement tournées vers la grande distribution (82% des parts de marché de l’alimentaire sont assurées par les grandes et moyennes surfaces).